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Des leçons d’une première année universitaire en ligne

Bienvenue à la nouvelle plateforme du Mouton Noir! Afin de promouvoir l’inclusivité francophone dans la communauté de l’Université de l’Alberta, Le Mouton Noir et The Gateway collaborent dans cette nouvelle rubrique destiné à servir ceux.lles d’expression française.

L’année scolaire est presque achevée, c’était une année sans précédent (le mot préféré de 2020) mais néanmoins pleine de nouvelles expériences, obstacles et possibilités. En tant qu’étudiante de première année, mes expériences initiales de l’université sont certainement distinctes de mes attentes. Avec des cours en ligne, des restrictions sociales et le contexte général de la COVID-19, l’adaptation à la vie universitaire était difficile mais enrichissante. Malgré des difficultés, j’ai appris plusieurs leçons significatives, les plus précieuses étant l’importance de la connexion humaine et l’importance de la séparation entre les études et la vie personnelle.

L’importance de la connexion humaine

Mon expérience
Nous savons tou.te.s que la connexion humaine est importante pour notre santé et bien-être. Cependant, cette nécessité est limitée dans le contexte de la COVID-19. Bien que l’interaction physique ne soit pas une réalité, c’est important de créer et de chercher des opportunités de socialisation autre part. En septembre, j’avais peur de commencer mes études universitaires en ligne et je craignais de la forte possibilité d’avoir une année isolante. 

Comment est-ce je me ferai des ami.e.s? Est-ce que j’aurai du soutien et des opportunités pour la collaboration? Comment est-ce que j’adapterais à la vie universitaire? Durant le mois de septembre, j’ai dû ajuster d’abord à l’université, ainsi que l’éducation en ligne. Ce fut isolant et à fois je me sentais seule dans mes expériences malgré le fait que les autres étudiant.e.s s’ajustaient aussi. 

Ce n’est que j’ai décidé à participer dans des organisations telles que The Gateway et L’Association des Universitaires de la Faculté Saint-Jean (l’AUFSJ) que je me suis sentie une assez forte connexion humaine. Avec ces nouveaux réseaux interpersonnels, j’ai beaucoup appris de l’université et j’ai profité d’un sentiment de communauté. Je pense que mon bien-être personnel et académique n’auraient pas été aussi riches et sains sans mon implication sociale au sein de l’Université de l’Alberta. 

Mes suggestions
Bien que nous attendions des cours et de la vie étudiante en personne en automne, je pense que la participation dans les organisations universitaires serait bénéfique à tous. J’imagine que la période de réintégration sera compliquée, en particulier pour les étudiant.e.s qui commencent leur deuxième année d’études. 

Puisque nous n’avons jamais eu l’expérience universitaire à campus, il faut profiter de ces nouvelles expériences et quelle meilleure façon de le réaliser que par la participation dans des groupes et organisations? Au Campus Saint-Jean, il existe de nombreux clubs tels que le club exercice Les Coureurs de Mill Creek, le club environnemental Campus vert, les équipes sportives et l’AUFSJ. Restez à l’affût pour la promotion d’activités au Campus Saint-Jean et au Campus Nord. Ainsi, BearsDen est une excellente ressource pour trouver des clubs.

Cela étant dit, chaque personne est différente et préfère peut-être des autres formes de se connecter avec les autres. Si les groupes universitaires ne vous conviennent pas, je suggère de participer aux nombreuses activités étudiant.e.s ou de former un groupe d’étude. Il y a plein d’opportunités d’en saisir pour améliorer votre expérience universitaire et avoir de la connexion humaine.

L’importance de la séparation des études et la vie personnelle

Mon expérience
Une leçon très importante que j’ai appris durant cette année scolaire est celle de l’équilibre et de la séparation entre les études et la vie personnelle. Au début de l’année scolaire, j’avais l’attente d’avoir beaucoup de temps libre parce que les études en ligne n’exigent pas des heures en transport à tous les jours. Cependant, et comme autres étudiant.e.s, j’ai reçu beaucoup plus de travail que prévu.

De plus, quand je me trouvais avec du temps libre je me sentais coupable pour ne pas étudier, même si j’ai déjà complété mon travail pour la journée. En effet, j’oubliais de manger le dîner, je ne prenais pas assez de temps pour faire de l’exercice et j’ai imposé beaucoup de stress inutile sur mon corps. Cet obstacle psychologique est nuisible pour le bien-être de soi-même et brouille les limites entre les études et la vie personnelle.

C’est facile de se surcharger de travail, mais il faut que nous tenions compte de nos limites et que nous prenions le temps pour prendre soin de nous-mêmes. Sinon, il se peut que nous ne recevions pas assez de sommeil, que nous nous distancions de nos proches ou que nous ne mangions pas assez bien. 

Mes suggestions
Afin de prendre soin de soi-même, il faut établir ses limites. Il est certainement plus facile de définir ces limites en théorie que leur respecter en réalité, mais il existe des méthodes pour améliorer la distinction entre les études et le temps personnel. Les trucs qui m’aident le plus sont de faire une liste de contrôle chaque jour et de pratiquer l’intégration de mes tâches scolaires et personnelles. Ainsi, je pense que ces outils seraient bénéfiques l’année prochaine quand nous sommes en train de nous (ré)adapter à la vie universitaire sur campus.

Une liste de contrôle est utile parce qu’elle me permet de me concentrer sur une quantité spécifique de tâches qui n’est pas trop écrasante. De plus, je peux finir mes tâches de la journée sans penser que je n’ai rien fait, ou sans sentir coupable que je n’ai pas fait assez de travail.

L’intégration est une habitude que je pratique encore. Cela signifie qu’au lieu d’attendre jusqu’à ce que j’ai fini toutes mes études du jour pour savourer mon temps personnel, j’essaie de prendre du temps pour moi-même durant la journée. Par exemple, j’essaie de me promener entre mes cours synchrones ou d’accorder vingt minutes durant l’après-midi pour lire un peu de mon livre. Sinon, je suis beaucoup trop fatiguée pour profiter de mon temps personnel le soir. Trouver un équilibre est un effort constant, mais en vaut la peine. C’est essentiel que nous fassions de notre mieux pour prendre soin de soi-même!

Sithara Naidoo

Sithara is a third year Political Science and History student at Campus Saint-Jean. She is this summer’s Deputy News Editor. When she isn’t using literature as a form of escapism, she can be found exploring local gems or in the kitchen making yet another London fog.

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